C’est le modèle de l’équilibre des interactions, aussi appelé « balance des interactions positives, négatives, neutres ». Il peut s’appliquer entre deux individus d’espèces différentes (en interspécifique) et il est validé scientifiquement (Boivin et al., 2012 et Titeux et al., 2013). Dans ce modèle, l’animal garde en mémoire ses interactions avec son environnement. Si la somme de ces interactions est positive, la relation avec l’homme est de bonne qualité et l’animal recherchera son contact. A l’inverse, si la somme des interactions est négative, la relation sera de mauvaise qualité et l’animal présentera plutôt des comportements d’évitement, de peur, voire de conduites agressives. Ce concept permet d’expliquer pourquoi, au sein d’un groupe familial, un chien peut n’agresser qu’un seul membre de la famille (c’est celui avec lequel la somme des interactions négatives excède celle des interactions positives).
Relation de qualité = Interactions positives > Interactions négatives
Notre but est donc de faire en sorte que les interactions positives soient toujours plus nombreuses que les interactions négatives ou neutres, aussi bien pour l’humain que pour l’animal. Cela permet de garantir un lien de qualité dans la relation humain/animal et de rendre celle-ci harmonieuse.